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FRANK MILLER
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Dessinateur , scénariste , réalisateur . Né en 1957 . USA
Peu d'auteurs de comic books ont suscité autant l'enthousiasme , le dénigrement et la polémique que Frank Miller . Encensé par la critique française à la fin des années 80 , il fut affublé de tous les qualificatifs . Anarchiste révolutionnaire pour les uns , conservateur réactionnaire pour les autres , Miller est sous le feu des projecteurs depuis trente ans . Après avoir dépoussiéré des justiciers urbains comme Daredevil ou Batman , Frank Miller a imposé une nouvelle écriture , privilégiant la voix interne des personnages , un découpage aride et frénétique , et un engagement politique dont les super-héros n'étaient pas toujours coutumiers . Avec des oeuvres plus personnelles , comme Give Me Liberty , Hard Boiled ou son cycle Sin City , l'auteur s'est définitivement imposé comme une voix forte dans le concert bruyant de l'édition américaine . Pourtant , il ne fait désormais plus l'unanimité . Ses ratés esthétiques dans le milieu du cinéma , ses prises de positions en faveur du gouvernement conservateur américain , et l'esthétique crypto-fasciste dont il a fait l'un des jouets favoris de sa panoplie , ont attiré sur lui un regard moins amène , si le graphiste éveille toujours les louanges , le scénariste attire davantage les méfiances . L'ancien enfant gaté des comic books continue son bonhomme de chemin , se lançant sans retenue dans les projets qui le motivent et faisant preuve d'un mauvais goût de garnement dont il ne s'est jamais départi . source : Frank Miller , Urbaine Tragédie par Jean-Marc Lainé FRANK MILLER
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Dessinateur , scénariste , réalisateur . Né en 1957 . USA
je suis refroidit sur ce coup...
Et, à ce jour, ce qu’a réalisé Miller avec ce personnage compte encore parmi les meilleures histoires de l’univers du comics ! A ce titre, comment ne pas aimer Miller ? Son association avec Sienkiewicz sur Elektra (quelle création ! 
) mérite également les éloges alors que celle avec Lynn Varley sur DK2 est sans doute la plus grande mascarade de sa carrière. Carrière donc où le pire côtoie le meilleur mais là où Miller reste pardonnable c’est que même si le pire est parfois grotesque, le meilleur frôle souvent le génie ! Une œuvre assez chaotique, inégale mais finalement comme pour la plus part des très, très grands artistes. Miller, ne l’oublions pas, a, dès le début des années 80, apporté sa pierre frénétique non négligeable à l’édifice de l’art du découpage (comme Jim Lee par la suite) et demeure un Maître inégalé dans la profondeur aiguisée de ses aplats. Et puis, une dernière chose, c’est lui qui a donné son feu vert pour ressusciter Mickey Rourke et ça, ce n’est pas rien !
