Godzilla le reboot

Warner et Legendary Pictures viennent d'annoncer que le reboot de Godzilla par le réalisateur Gareth Edwards sortirait le 16 mai 2014 aux États-Unis et qu'il pourrait bien être en 3D. Si la date est susceptible encore de changer, il y a fort à parier que la 3D, elle, sera bel et bien là.

En outre, le communiqué de presse ajoute que ce film reviendra « aux racines épiques du monstre » avec de l'action plus réaliste. Au scénario on retrouve David Callaham, David S. Goyer et Max Borenstein. En ce qui concerne le casting par contre, aucune annonce n'a été faite, mais on peut, sans trop s'avancer, penser qu'il n'y aura pas Jean Reno...

Petit déterrage, puisque la B.A est dispo (sortie le 14 mai 2014):

Ben ça s'annonce plutôt pas trop mal avec un casting très correct...

Au départ je n'en attendais rien mais ces BA donnent vraiment envie !

Pareil que toi! Et avec les effets spéciaux d'aujourd'hui c'est encore mieux. Là ou la BA de Pacific Rim ne m'avait fait ni chaud ni froid, là c'est pas le cas.

pas mal d'effet pompé de Cloverfield, independance day, etc..., mais plutôt alléchante comme BA !

n'empêche ce que je retiens c'est que la plus puissante armée au monde n'est pas capable de botter le cul d'un gros lézard radioactif     

ynko a écrit:n'empêche ce que je retiens c'est que la plus puissante armée au monde n'est pas capable de botter le cul d'un gros lézard radioactif     

Déjà que les Coréens les effraient, alors un lézard géant   

Nouvelle bande annonce

  complétement estomaqué par cette BA!

idem !!!

Critique écran large :

L'attente qui précède Godzilla est à la hauteur de l'évènement. Nanti d'un jeune réalisateur talentueux, accompagné d'un casting éclectique et précédé d'une promotion affolante, le film s'avance impérialement sur un chemin jonché de mines. Emblème d'un cinéma aussi adulé que moqué, figure légendaire d'une saga dont le grand public ne connaît finalement qu'une poignée de clichés, il fallait un miracle pour que l'expérience se différencie notablement des salves continues de blockbusters et de leurs vagues d'effets numériques. Plus qu'un miracle, c'est à la confirmation du talent de Gareth Edwards que nous assistons, l'avènement d'un artiste dont le talent comme la sincérité risquent de terrasser un public qui n'en demandait pas tant.

critique complète:
http://www.ecranlarge.com/movie_review-read-31516-206741.php

Rassurant   

darthstitch a écrit:Rassurant   

 

Et prometteur  

Vu hier, bon sang que les BA peuvent être trompeuses, en sortant de la salle une seule impression m’est venue à l’esprit "déception". C'est mou, c'est creux, c'est long, kitsch à la limite de la série Z parfois.

Un élément qui déçoit d’avantage, bien que ce long-métrage s'intitule "Godzilla" on ne voit que très peu la créature, tout au plus une quinzaine de minutes sur plus de 2h de film !!

On passe bien trop de temps sur les clichés des militaires, et scientifiques désemparés devant un Godzilla trop peu présent à l'écran, le tout assaisonné de répliques cul-cul la praline, comme Hollywood en est expert, de dialogues creux, et une dose de patriotisme quelque peu élevée.

Pour dire la version de 98 passerais presque pour un chef d’œuvre à côté !

darthstitch a écrit:Vu hier, bon sang que les BA peuvent être trompeuses,  en sortant de la salle une seule impression m’est venue à l’esprit "déception". C'est mou, c'est creux, c'est long, kitsch à la limite de la série Z parfois.

Un élément qui déçoit d’avantage, bien que ce long-métrage s'intitule "Godzilla" on ne voit que très peu la créature, tout au plus une quinzaine de minutes sur plus de 2h de film !!

On passe bien  trop de temps sur les clichés des militaires, et scientifiques désemparés devant un Godzilla trop peu présent à l'écran, le tout assaisonné de répliques cul-cul la praline, comme Hollywood en est expert, de dialogues creux, et une dose de patriotisme quelque peu élevée.

Pour dire la version de 98 passerais presque pour un chef d’œuvre à côté !

merdum, déjà que 98 c'était pas un chef d'oeuvre ... comme tu dis la BA laissait présager un bon film, bien stressant ...   

darthstitch a écrit:Vu hier, bon sang que les BA peuvent être trompeuses,  en sortant de la salle une seule impression m’est venue à l’esprit "déception". C'est mou, c'est creux, c'est long, kitsch à la limite de la série Z parfois.

Un élément qui déçoit d’avantage, bien que ce long-métrage s'intitule "Godzilla" on ne voit que très peu la créature, tout au plus une quinzaine de minutes sur plus de 2h de film !!

On passe bien  trop de temps sur les clichés des militaires, et scientifiques désemparés devant un Godzilla trop peu présent à l'écran, le tout assaisonné de répliques cul-cul la praline, comme Hollywood en est expert, de dialogues creux, et une dose de patriotisme quelque peu élevée.

Pour dire la version de 98 passerais presque pour un chef d’œuvre à côté !

Pas encore vu...par contre le fait de ne pas trop voir la créature n'est pour moi en rien un signe d'un mauvais film ou d'une désillusion. "Les Dents de la Mer" ou "Alien" en sont les exemples probablement les plus frappants et n'en sont pas moins des chef-d'œuvres du genre. Après, effectivement reste à voir les dialogues mais dans les films "d'action" ça ne vole jamais haut de façon générale...ce qui fait davantage peur, c'est ta dernière phrase car la version précédente était assez détestable.

Je suis d'accord avec toi, Alain, le suggéré est plus impressionnant que le visible surtout dans des films de suspens ou les ombres sont "terriblement" effrayantes (dents de la mer, alien, ...). Pour exemple, j'ai vu récemment en blu ray, Conjuring, les dossiers de Warren, film sur la possession démoniaque ... j'ai rarement été impressionné en visualisant même des films d'épouvante ou d'horreur mais là, j'ai tremblé jusqu'à ce que le réalisation nous dévoile le démon. Avant arme blanche, eau bénite et coussin sur les yeux après banal film d'exorcisme ...
Par contre, suggérer un monstre d'une centaines de mètres de haut comme de large, pour l'ambiance, il faut que le réalisateur soit "affreusement" fort ...  

Et pourtant je ne suis pas fan de la version de 98  , pour la créature, il est clair que son temps d'apparition n'est pas le principale facteur de ce ratage :

Spoiler:

WS JEAN a écrit:.
Par contre, suggérer un monstre d'une centaines de mètres de haut comme de large, pour l'ambiance, il faut que le réalisateur soit "affreusement" fort ...  

Pour le coup le ratage est total, sans compter les acteurs insipides, et la trahison de la BA nous faisant croire que Bryan Lee Cranston tient un rôle principal dans ce "monstrueux" navet   

WS JEAN a écrit:Je suis d'accord avec toi, Alain, le suggéré est plus impressionnant que le visible surtout dans des films de suspens ou les ombres sont "terriblement" effrayantes (dents de la mer, alien, ...). Pour exemple, j'ai vu récemment en blu ray, Conjuring, les dossiers de Warren, film sur la possession démoniaque ... j'ai rarement été impressionné en visualisant même des films d'épouvante ou d'horreur mais là, j'ai tremblé jusqu'à ce que le réalisation nous dévoile le démon. Avant arme blanche, eau bénite et coussin sur les yeux après banal film d'exorcisme ...
Par contre, suggérer un monstre d'une centaines de mètres de haut comme de large, pour l'ambiance, il faut que le réalisateur soit "affreusement" fort ...  

Ce que je voulais dire pas là, tu l'as évoqué toi-même juste au-dessus Jean  En fait, peu importe que le temps d'apparition soit peu important si le reste tient la route. Ici visiblement c'est non donc si en plus le montre est absent, cela va m'éviter de payer une place pour un complet ratage.

Un ami est allé le voir et partage la même analyse et le même enthousiasme que les critiques d'écran large.

Je pense que je vais quand même tenter le diable.

Pense à donner ton avis Galac'  c'est toujours intéressant d'avoir divers points de vue et ça me décidera (ou pas) à y aller...

Allez voir Godzilla Reboot c'est un peu vouloir se faire peur à nouveau. Retrouver 60 ans après ce qui a fait vibrer nos parents ou pour les plus vieux comme moi ce qui m'a fait peur quand j'étais mino. A l'époque le gros lézard n'était pas perçu comme un monstre vert mais comme un héros qui démontre par l'exemple le "vouloir dominer" de l'humain.
La tranposition du film colle à la réalité d'aujourd'hui mais le film pêche par un scénario pauvre et sans profondeur. Heureusement la mis en scène, elle, relève le niveau.  
Certains pourons à juste titre déplorer de ne voir le monstre qu' à la fin, mais c'est précisément ce qu'à voulu démontrer la réalisation. C'est seulement quand il apparaît que tout est détruit et que l'homme peut mesurer sa petitesse. j'ai ressenti une forme de noblesse dans ce monstre, un peu comme un guerrier à qui ce qu'il importe le plus est de bien mourir.
J'ai aimé le traitement qui rend hommage au premier film, j'ai aimé le gigantisme japonais, j'ai aimé la mise en scène de Gareth Edwards (il est jeune mais quel talent)...